Je roule vers St-Adalbert, encore une fois sans trop savoir ce que je cherche, ni ce que je vais trouver. Laissant planer le vent des possibles…
Je me gare en plein milieu du village. Maintenant, par où commencer mon exploration? Je prends quelques images de l’église, je contourne un édifice municipal… il ne semble y avoir aucun employé en vue en ce vendredi après-midi. Je fais le tour jusqu’à l’arrière, où se trouve un cimetière, je m’y arrête quelque temps. Un camion arrive avec un monsieur à l’intérieur, je suppose qu’il est venu ici faire des tâches d’entretien. Il s’excuse presque d’être dans mon chemin, alors que c’est moi qui avait laissé mon trépied en plein milieu de l’entrée…
Après qu’on se soit apprivoisés un peu et qu’on ait échangé quelques renseignements, le monsieur se met à me faire la « jasette », comme on dit, et j’ai pris la caméra alors qu’il nous frayait un chemin au milieu des pierres tombales… Je le laisse lui-même se présenter.
https://youtu.be/MUzMC_Cy5c8
S’il y a une chose que j’entends de M. Gamache, c’est qu’avec toute l’intelligence qu’on trouve dans le monde moderne, on doit continuer à pouvoir s’imaginer ce qu’a pu être le passé… Dans le prochain extrait, il nous dresse un bref portrait de son arrière-grand-mère, Clarisse Fournier.
https://youtu.be/k69RoIpZUfAhttps://youtu.be/t_8GtamaihI
La visite se poursuit à travers les stèles, avec le même ton presque solennel, et je peux sentir chez mon interlocuteur une forme de paix et de délivrance intérieure. On l’observe, on le sent, c’est palpable, que les pierres qu’il me présente sont pour lui de la plus haute importance. En même temps, peut-être capte-t-on en quelque sorte l’énergie de ceux qu’on dit partis pour le repos éternel.. Et qu’on a fait revivre, le temps d’une histoire, avec notre mémoire.
https://youtu.be/G7SSw3ebMzohttps://youtu.be/x9iy9NDdnZo
