Aujourd’hui, je me plie au vote populaire qui m’indique de me rendre jusqu’aux lignes américaines.. Défi intéressant! Bon, il n’y a pas encore de mur qui sépare St-Pamphile du territoire américain… Disons qu’avec tous les camions de bois qui transitent a cette frontière, il y aurait eu assez de matériaux pour en construire un, et ce, depuis longtemps! Mais heureusement, cela ne semble pas être dans les plans de l’actuel président…
Me voilà dans ma voiture, et je file sur la route 204 (qui devient route Elgin), direction sud…
https://youtu.be/4eYdSBnjYws
Au bout de la route, il y a quand même une guérite, et il faut passer les formalités d’usage (déclaration, passeport, etcetera) avant de traverser , mais j’apprends en parlant aux douaniers que la barrière fermait à 14h aujourd’hui… Je suis arrivé quinze minutes trop tard pour passer de l’autre bord!
Dommage, j’aurais bien voulu aller rencontrer les résidents des quelques maisons qu’on trouve juste de l’autre côté de la frontière (après, il y a plus de deux heures et demie de chemins forestiers avant la prochaine localité située dans l’état du Maine). Il semble qu’il ne resterait que 3 résidents du côté « américain » de St-Pamphile, dont Mme Judy Sirois, dont on parle dans cet article que je viens tout juste de lire..
Mon aventure (qui n’a pas abouti vers les États-Unis) en révèle une partie sur la forme d’isolement que peuvent subir ceux qui habitent aux abords d’une telle limite internationale. Et même si cela ne semble pas si difficile de traverser à prime abord, à condition de détenir un passeport, disons que de telles visites sont soumises à d’importantes contraintes d’horaire…
https://youtu.be/3ULlv6tuW0Q
