Comme vous m’avez encouragé à aller « cogner à la porte d’un habitant de St-Pamphile » (selon les résultats du dernier vote populaire), j’ai décidé de retourner voir mon nouvel ami Dominique Pelletier (que j’ai surnommé ici Monsieur Lapin), pour qu’il m’ouvre son sac d’histoires, en me disant qu’il en aurait encore beaucoup à me raconter.
D’abord, merci à la dame du service de prévention d’incendie qui m’a aidé à le retrouver car il semble que j’avais noté la mauvaise adresse… L’homme m’accueille avec son sourire et son humeur enjouée, prêt à partir pour sa marche quotidienne, non sans m’avoir au préalable montré quelques photos du clapier dans lequel il s’est investi pendant une trentaine d’années (voir ma chronique précédente).
Nous voilà ensuite partis dans les rues de St-Pamphile… Et notre éleveur de lapins se met à me raconter l’occupation de son père, qui lui était… éleveur de renards!
Alors que nous tournons le coin vers la route principale, où circulent de nombreux camions, M. Pelletier en a beaucoup à raconter sur l’histoire de St-Pamphile et de sa vocation forestière. Lui-même a travaillé dans des camps forestiers au Maine pendant plusieurs années. Ce n’est pas un hasard si les citoyens de St-Pamphile ont inauguré une fête annuelle qui porte le nom de « Festival du Bucheux »…
Voilà, tout cela me donne des pistes intéressantes pour la continuation de ma quête… Vais-je en apprendre plus sur Pistoc., personnage légendaire qui est devenu la mascotte d’un festival populaire? Vais-je me rendre jusqu’aux lignes américaines , par où transitent des camions remplis de produits forestiers, et ce, depuis plusieurs générations? Et moi qui aurait voulu en apprendre plus sur la Côte des Sauvages, M. Pelletier avait quand même un bout d’histoire à me raconter à son sujet. Décidemment, ce Monsieur Lapin est une véritable encyclopédie vivante!
